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cendum, quod cum homines sint per...suite, un constat qui prouverait que c’est la nature même qui dicte la nécessité du gouvernement monarchique. 7 En formulant cette conclusion, Albert le Grand combine le principe de la reductio ad unum et l’un des passages du début de l’éthique (I, 2, 1094b10) qui considère le bien de la polis comme le bien suprême, et qui décrit la réalisation de ce bien commun comme plus divin (par rapport aux biens individuels). On retrouve cette solution dans le deuxième commentaire sur l’éthique d’Albert le Grand, une ?uvre qu’il a élaborée à une période où il avait une certaine connaissance, très limitée, de la Politique[30][30] Ethica, t. vii, Parisiis, Borgnet, 1891. En ce qui concerne...suite. Dans ce commentaire de type sententia (c’est-à-dire plut?t une paraphrase du texte d’Aristote), il ajoute même aux arguments cités que le bien du peuple (gens),site polo ralph lauren, qui est le plus divin d’ailleurs parmi les biens, s’incarne dans le roi[31][31] Op. cit. VIII, 3,t shirt lacoste femme pas cher, 2, op. cit. p. 540160;: 160;Harum autem urbanitatum...suite. En interprétant un passage de l’oraison dominicale (Que ton règne vienne160;!) dans son commentaire sur l’évangile selon saint Matthieu, Albert le Grand mentionne comme argument contre le regimen plurium (outre le principe de la reductio ad unum) que les corps ayant plusieurs têtes sont des monstres, et il cite aussi le Christ160;: Tout pays divisé contre lui-même périt (Mt. 12, 25 et Luc 11, 17)[32][32] Super Matthaeum VI, 10, ed. Coloniensis,t shirt lacoste femme soldes, t. 21/ 1, éd. ...suite. 8 Conformément au commentaire traduit et interpolé par Grosseteste, dans ses deux commentaires sur l’éthique, Albert le Grand se pose la question de la hiérarchie des mauvais régimes. Cependant, à la différence de l’évêque de Lincoln, le dominicain allemand n’accepte que secundum quid la position du Philosophe. Comme Albert le Grand l’affirme, la démocratie est le pire des régimes politiques, car dans ce régime la plebs perd les caractéristiques de la communauté politique (communitas), tandis que dans la tyrannie, un certain ordre du gouvernement ou de l’état (ordo potestatis ou civilitatis) reste intact, même si le détenteur du pouvoir en abuse. En se référant à l’argument contraire de Grosseteste, le dominicain allemand admet que la tyrannie, à cause de son efficacité, entra?ne des conséquences plus graves pour les sujets en tant qu’individus que la démocratie, mais il souligne que celle-ci est la plus dangereuse pour l’ensemble de la communauté politique[33][33] Op. cit. VIII, 10, q. 2 (ante comm. litt. ),t shirt lacoste femme, resp. ad 1,...suite. Dans son deuxième commentaire sur l’éthique, Albert le Grand adoucit sa position160;: concernant la même question, il y suit la teneur de l’argumentation de l’évêque de Lincoln. Néanmoins, il y émet une réserve, selon laquelle la démocratie est tout de même le pire des régimes respective, car ce régime est associé à la timocratie dans la classification des régimes politiques. Or, celle-ci ne mérite que secundum quid l’appellation d’état (urbanitas), car dans ce régime, c’est la richesse qui ouvre la voie à la participation aux affaires publiques, contrairement à la monarchie ou à l’aristocratie, où la vertu en est le seul moyen[34][34] Op. cit. VIII, 3, 5, op. cit. p. 546160;: 160;Sed ad hoc dicendum,...suite. 9 Saint Thomas d’Aquin connaissait parfaitement les arguments de Grosseteste et d’Albert le Grand. Pendant ses années de Cologne (1248-1252), il a assisté à la lectura de son ma?tre donnée sur l’éthique160;; il a eu alors l’occasion d’approfondir ses connaissances du commentaire traduit et interpolé par Grosseteste160;; en outre, il a été le reportator du premier commentaire sur l’éthique d’Albert le Grand, comme Auguste Pelzer l’a démontré il y a huit décennies[35][35] Article repris dans A. Pelzer, études d’histoire littéraire...suite. On ne s’étonne donc pas que ce soit en citant l’éthique que Thomas considère la monarchie comme le
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