日志
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dans cette région, des signes d’une reprise du commerce ville-campagne, dont les contrats salam, peuvent être per?us comme les prémisses d’un renouveau commercial de toute la basse égypte. 35 L’état tenta de mettre fin au système des ventes anticipées des récoltes, apparemment parce qu’il mena?ait la perception des imp?ts, encore largement payés en nature. En 1838, presque quatre ans avant la fin du monopole d’exportation,site polo ralph lauren, la vente anticipée de cultures fut officiellement interdite, signe certain de son essor. Le pacha manifesta son inquiétude en disant que, s’il abolissait le monopole sur l’exportation, les marchands européens ne 160;[feraient] pas d’avances aux producteurs pour l’achat de la récolte avant qu’elle ne soit rentrée[43][43] Londres, Public Record Office (PRO),le site sac longchamp pas cher est il fiable, Foreign Office (FO)...suite160;. Les tentatives pour supprimer cette pratique échouèrent cependant, ne laissant au gouvernement que l’alternative de l’invalider juridiquement. En 1844 et 1846, les tribunaux re?urent l’ordre de ne juger aucun litige entre acheteurs et vendeurs lors d’accords de cette sorte[44][44] AH g MAD AH g MAD AL-Hg ITTA, Tā rīhg al-zirā a fī160;misgr...suite. La perception d’imp?ts en nature permettait au gouvernement de conserver un certain contr?le sur les récoltes, même après l’abolition complète des monopoles, contr?le menacé par les achats anticipés des investisseurs, étrangers ou locaux. Les paysans acceptaient de vendre leurs récoltes avant la moisson à un prix inférieur à celui que leur promettait l’état, puisque les marchands payaient comptant alors que les agents de l’état continuaient d’acheter certaines récoltes avec des billets à ordre. C’est pour cette raison que le gouvernement empêchait la vente des récoltes à des prix inférieurs à ceux qu’il avait fixés dans les entrep?ts[45][45] Ibid. , pp. x00A0;124-125; RENé CATTAUI, Le règne de Mohamed...suite. Le terme salam ne figure dans aucun des rapports cités ci-dessus. Pourtant, en entretenant une certaine ambigu?té ou une certaine confusion entre vente anticipée de la récolte d’un champ avant maturité (ce qui était à proprement parler un gharar) et sa vente anticipée comme produit fongible (le véritable contrat salam), il semble évident que les investisseurs reprirent l’usage du contrat salam et peut-être d’autres formes de crédit non conformes à la sharia, dès que les monopoles intérieurs furent partiellement abolis. 36 L’opposition de l’état à l’achat anticipé des récoltes persista tant que l’imp?t foncier continua d’être principalement per?u en nature. Le vice-roi Sa?d Pacha (1854-1863) réforma le système de perception de l’imp?t en exigeant le paiement trimestriel en espèces. Jusque-là, de nombreux paysans choisissaient encore de payer leurs imp?ts en nature, puisque l’argent était rare et qu’ils devaient des arriérés. Le passage à l’imposition en espèces signifiait la fermeture des entrep?ts ruraux construits par Mehemet Ali, vestiges du système de monopole[46][46] K. M. CUNO, The Pasha’s peasants. . . , op. cit. , p. x00A0;184. ...suite. Dans les années qui suivirent cette réforme, les fonctionnaires des provinces firent semble-t-il exécuter des contrats de vente anticipée de récoltes entre paysans et créanciers, à condition que ceux-ci fussent garantis par les cheiks des villages[47][47] THOMAS FOWLER,site polo ralph lauren femme, Report on the cultivation of cotton in Egypt,...suite. Autrement dit, une fois que les paysans commencèrent à payer leurs imp?ts en espèces, il semble que l’état ne s’opposa plus à cette pratique. 37 Pendant la seconde moitié du siècle, les marchands égyptiens continuèrent à recourir au contrat salam lors de leurs transactions avec les producteurs. En mai 1853,site polo ralph lauren homme, par exemple, al-Hg āgˇgˇ Ibrāhg īm Abū160;al- izz al-Mas sgarānī160;(160;le marchand d’huile160;) paya à Hc alīl Sultgān, du village de Mīt al-Sū160;dān, 7 000 piastres pour 100 ardeb-s de graines de lin, et 3 000 piastr
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